Qu'il se pratique au féminin ou au masculin, en équipe ou en individuel, au Canada ou à l'international, entre droits de diffusion, sponsoring et billetterie, le sport génère des revenus substantiels. Au top 5 des sports les plus lucratifs, figurent le tennis, le golf, la boxe, le basket-ball et le hockey sur glace.

Nombre de sponsors financent ces compétitions, au premier rang desquels on retrouve les entreprises spécialistes de la discipline, telles que Wilson ou Head, les fabricants de vêtements ou de balles de tennis tels Slazenger, ainsi que des équipementiers comme Nike pour Rafael Nadal ou Adidas pour Félix Auger-Aliassime. On trouve également des entreprises extérieures à la discipline, telles que Rolex, Rogers ou la Banque Nationale, partenaires majeurs du tennis au Canada (Omnium Banque Nationale).
Parmi les sponsors qui financent les compétitions de golf, on retrouve principalement des entreprises positionnées dans le luxe et les services financiers, telles que Rolex, RBC ou Mastercard, partenaires historiques, ainsi que des marques d’équipement comme Titleist, TaylorMade ou Callaway. Au Canada, le golf pèse plusieurs milliards de dollars canadiens et s’appuie sur des événements comme l’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin CPKC, sous l’égide de Golf Canada. Il est incarné par des figures telles que Corey Conners, Nick Taylor, Adam Hadwin ou encore Mackenzie Hughes chez les hommes, et Brooke Henderson ou Alena Sharp chez les femmes. D’après le magazine FORBES, ce sport génère plusieurs milliards de revenus à travers le monde, avec des figures telles que Tiger Woods, Phil Mickelson ou Jordan Spieth.
L’écart de revenu entre un boxeur star comme Floyd Mayweather et un boxeur débutant est abyssal. Au Canada, le revenu moyen d’un boxeur est assez faible : il peut varier de quelques centaines de dollars canadiens à environ 3 000 $ CA par combat. Un boxeur professionnel de niveau moyen peut toucher entre 33 000 et 55 000 $ CA par an. La discipline est relativement moins médiatisée et sponsorisée que d’autres sports majeurs. Des organisations et promoteurs basés à Montréal et à Québec, comme Eye of the Tiger Management ou le Groupe Yvon Michel, soutiennent toutefois les boxeurs amateurs et professionnels. Alors même que des légendes ont pratiqué ce sport — Muhammad Ali, Mike Tyson — la boxe souffre parfois d’une image négative.
Comme pour les autres sports, les sponsors proviennent du monde de la finance et des assurances, avec des partenaires comme Sun Life ou Scotiabank, ainsi que les équipementiers de la discipline. Au top 10 des basketteurs les mieux rémunérés, on peut trouver des noms tels que LeBron James.

Au regard des sponsors qui gravitent autour de ces sports, des revenus générés par les billetteries, les primes des joueurs et les revenus publicitaires, en 2019, le classement des joueurs était comme suit : 1. Roger Federer = 114 M$ CA 2. Tiger Woods = 70,5 M$ CA 3. LeBron James = 69 M$ CA 4. Cristiano Ronaldo = 58,5 M$ CA 5. Stephen Curry = 55,5 M$ CA 6. Phil Mickelson = 48 M$ CA 7. Kevin Durant = 46,5 M$ CA 7. Lionel Messi = 46,5 M$ CA 9. Kei Nishikori = 43,5 M$ CA 10. Rory McIlroy = 40,5 M$ CA. De manière générale, le sport génère l’essentiel de ses revenus grâce au sponsoring, qui représente plus de la moitié des recettes de chaque discipline. Au regard des revenus de ce top 10, on peut aisément déterminer les sports qui génèrent le plus de profits.